· 

Des nouvelles de l'Institution

Notre directeur ouvrait le dernier BIF (Bulletin d’Information des Familles) par cette évocation. «Rares sont les usagers de St Joseph (élèves, parents, personnels, visiteurs) qui ne s’interrogent sur la présence des étoiles qui constellent la façade du bâtiment principal de notre Ecole. Pourquoi des étoiles, pourquoi toutes ces étoiles? 

Ceux qui posent et se posent ces questions sont ceux qui ont bien voulu prendre le temps de regarder le bâtiment dans toutes ses dimensions et d’en admirer l’architecture dite «anglo-normande» typique à Caen à la fin du XIXe siè- cle . 

La congrégation des Frères des Ecoles Chrétiennes (St Jean Baptiste de la Salle), trop à l’étroit en centre ville, décida de construire un grand établissement à l’extérieur, au-delà de la gare Saint Martin, Place du Canada (même architecte que Saint Joseph) en 1885. 

Avec une force de conviction, une énergie et un dynamisme incroyables aujourd’hui, sans aucune aide publique officielle et uniquement avec les dons des familles attachées à l’enseignement catholique, les Frères des Ecoles Chrétiennes édifièrent ce bâtiment que nous vous invitons à regarder d’un œil nouveau. Les fondations commencèrent en février et les élèves entrèrent en octobre 1885 !

 

La «marque» des Frères (on dirait aujourd’hui le logo) est l’étoile, cette étoile qui a guidé les Mages jusqu’à Jésus dans la crèche, le fils de Dieu fait homme. Quelle foi il a fallu à ces Mages pour croire au sens de cette étoile et la suivre ! C’est pour cela que le «logo» des Frères est assorti du codicille latin «signum fidéi» (signe de foi). Amis lecteurs, l’avez-vous repéré gravé dans la pierre au frontispice de votre école ? 

 

L’architecte en 1885 fut bien inspiré de façonner les tirants de façades en forme d’étoile, évoquant la «marque» mais surtout la force de l’engagement de nos fondateurs et leur volonté affichée de transmettre leur foi à leurs élèves... 

 

Rappelons-nous le sens premier de l’étoile et évoquons son symbolisme d’excellence. Souvenons-nous aussi que les 5 branches de l’étoile de notre logo marquent les 5 directions vers lesquelles nous voulons tendre, chaque jour, dans la mise en œuvre, avec les enfants, de notre projet éducatif : 

 

“ Grandir - Eduquer – S’ouvrir –Echanger – Partager” 

 

Il ne fallait pas vouloir fréquenter la rue des Rosiers début septembre car il y avait la rentrée à Saint joseph avec toujours plus d’élèves : 1511 cette année de la maternelle au collège. 

Les 6e étaient un peu à part, nouveaux du collège. C’est pourquoi rapi- dement ils sont allés faire un séjour d’intégration à l’île Tatihou pour mieux se connaître. Parallèlement, des tests d’évaluation ont permis aux professeurs de jauger les connaissances et programmer des cours de soutien pour les matières défaillantes. Ensuite, tout étant mis en place ils se sont préparés à des élections pour élire les délégués de classe. Une mairie avait prêté son urne, si bien qu’ils furent ainsi préparés à leurs devoirs, plus tard, de citoyens. 

Au niveau des 5e-4e, les élèves sont rodés, reprenant leurs habitudes. Un certain nombre de comportements sont cependant rappelés. L’ Internet est un outil efficace mais il est nécessaire de surveiller les sites fréquentés. C’est en effet un outil pédagogique formidable mais ce peut être une drogue, voire un danger, dan- ger qu’il est utile de rappeler. 

Durant l’année, il est important d’être sensibilisé au code de la route, aux dangers du comportement sur la route des uns ou des autres. Pour cela, est préparée une attestation scolaire de Sécurité Routière, attestation nécessaire pour pouvoir conduire un engin motorisé. 

Certains ont participé au concours «Collégiens d’Europe» et ont rem- porté le 1e prix du Conseil Général. Ils ont imaginé un jeu entre le trivial pursuit et le jeu de l’oie pour tester les connaissances sur l’île de Malte, île qu’ils ont visitée dans le cadre des échanges. 

Pour les 3e, c’est l’année d’orientation, la dernière étape avant de quit- ter Saint Jo. Faut-il faire des études longues et rejoindre le lycée, ou le technique, voire une école professionnelle ? L’«Espace-Avenir» animé par des professeurs et les APEL tente de répondre aux questions des élèves et leur apporte toutes les informations utiles sur les professions envisagées. Il y a maintenant aussi une semaine obligatoire en milieu professionnel, en février, qui permet à l’élève de prendre un premier contact avec la profession qu’il envisage de suivre. Beaucoup de possibilités pour se sentir plus à l’aise dans son choix. 

Les échanges culturels enrichissants se poursuivent avec l’Allemagne, l’Angleterre, Malte, l’Espagne, la Grèce, le Danemark. Pour mieux faire connaître l’Allemagne, une découverte de la langue a été initiée par la Deutschmobil, initiée par la Fédération des maisons franco-allemandes, soutenue par le Conseil Général. 

 

En décembre, les adeptes de l’anglais ont assisté au Théâtre Marigny à Paris à une représentation sur «La dernière nuit de Marie Stuart» avant son exécu- tion. Ils ont eu le privilège après le spectacle de rencontrer et discuter avec Robert Hossein et Isabelle Adjani : quelle chance de revenir avec un autographe ! 

Les sports ne sont pas oubliés à saint Joseph avec un challenge de la classe la plus sportive de l’établissement et la participation des meilleurs au championnat d’athlétisme Indoor UNSS à Mondeville. Les résultats sont très bril- lants puisque deux équipes mixtes sont vice-championnes d’académie aux 50 m haies et en saut. et au championnat départemental en équipe mixte : 1er 50 m haies benjamins, 2e sauts minimes cadets, 3e sauts benjamins et 50 m plats ben- jamins. A ces résultats s’ajoutent de nombreux classements en individuel. 18 col- légiens ont obtenu des médailles. 

A l’école maternelle, l’initiation à l’anglais commence tôt sous forme ludique par l’apprentissage de chants, de comptines, de poésies sous la houlette de Heleen Greer, assistée cette année de Kristina Kloster. Cette connaissance de la langue se poursuit les années suivantes si bien que la grande section de mater- nelle a présenté aux parents une pièce de théâtre «The Gruffalo»; les textes anglais dits sont axés sur la répétition, l’articulation avec des chants, des danses dans des costumes et des décors somptueux. 

D’autres spectacles s’investissent sur les saisons et l’automne est par- ticulièrement intéressante pour les enfants à cause des couleurs, des courses après les feuilles mortes et aussi des fruits avec lesquels ont peut fabriquer des gâteaux, des compotes. Pour Noël, les 150 enfants de l’école maternelle ont joué, chanté un Noël blanc, en français et en anglais. Les parents ont beaucoup appré- cié la prestation et aussi le goûter qui a suivi. 

A l’école primaire, la vie est calme et studieuse. 

Dans le cadre du programme de géographie, les enfants travaillant sur l’Europe et l’Union européenne, l’Eurobus du Conseil Général les a sensibilisés à l’aide de jeux à ce qu’est ce continent, de quels pays il est constitué et le tout s’est terminé par un travail personnel sur un pays européen de son choix. 

En histoire, les CM2 sont allés visiter le château de Versailles qui les a beaucoup impressionnés. Heureusement la guide-conférencière a su les intéres- ser, les rassurer par des anecdotes. 

La solidarité, le partage font partie aussi de la vie de Saint Joseph et dans le cadre de l’ Association ASSOFED Temidilt d’aide aux populations touarègues du Niger et sous la houlette de Félicie Lemercier, professeur d’ anglais, ils ont participé à l’achat de morceaux de puzzle (1 morceau=1 ; 15 morceaux=1 chèvre) et la recette fut extraordinaire puisqu’elle va permettre l’achat de 352 chèvres et 15 boucs ce qui permettra de doter 15 écoles. En effet au Niger, pour chaque enfant il faut un crayon et un peu de lait de chèvre; c’est à l’école que chaque enfant est assuré d’un repas par jour: une bouillie de mil au lait de chèvre. 

Il ne faut pas oublier les projets de la classe CE2 de Madame Gauchard qui prépare la classe de ski, ni bien d’autres activités. 

Les Parents d’Elèves ont organisé leur classique marché de Noël, plein d’idées originales réalisées par les mamans, qui comme chaque année a eu un succès considérable. Enfin il ne faut pas oublier les 44 clubs animés par des bénévoles pour occuper l’interclasse du midi et l’Institution a voulu honorer ces 200 bénévoles dans le cadre de la Journée nationale des communautés éducati- ves. 

Mais voici les vacances de Noël et la fin d’un premier trimestre fatiguant et n’y a-t-il pas les cadeaux de Noël et la crèche de Jésus. Laissons le dormir et à l’an prochain. 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0