J'ai le regret de vous annoncer le décès de François LAIR qui est survenu le 17 octobre 2021.
La messe d'inhumation a été célébrée le 21 octobre 2021 à l’Abbatiale Saint-Étienne de Caen. François l'air a été un ami que j'ai rencontré au sein de l’APEL de Saint-Jo, à l'époque où j'en faisais partie. Il était parent de Pierre-Stanislas et moi de Marine. Nous avons été au conseil d'administration ensemble sous la présidence de notre ami Jérôme LAMACHE, aujourd’hui président de l’OGEC.
François a toujours été quelqu'un de très consciencieux et profondément appliqué dans ses implications. Il a participé à de nombreuses activités au sein des clubs où il a animé pendant plusieurs années le club d'échec. Il a, avec Michel BRETHENOUX, créé et animé la vigne sur le terrain en face de la maternelle et qui fut pendant plusieurs années à superbe projet pédagogique original et sympathique qui a donné naissance au « Clos Saint-Joseph ».
Je vais maintenant laisser son cousin Antoine Savouré présenter la vie et la carrière de cet homme qui était un ami très sincère que je regretterai longtemps.
Mon cher cousin germain François LAIR est né le 8 septembre 1939 à Caen il était l'aîné d'une fratrie de 5 enfants. Sa famille vit alors sur une exploitation agricole dans l'Orne. Puis elle quitte la campagne pour habiter à Caen afin de faciliter les études des enfants. François entreprend une scolarité secondaire à l'institution Saint-Joseph de Caen, établissement que fréquenteront ensuite ses propres enfants. Après ses études secondaires, il s'engage dans l'armée et deviendra officier dans l'armée de l'air ; il aura ainsi la responsabilité de la maintenance opérationnelle des Mirages destinés à la force de frappe, puis il sera affecté en qualité d'officier de sécurité au plateau d'Albion pour assurer la surveillance des ogives nucléaires ; il quitte ensuite l'armée en vue d'une reconversion dans le civil. Il suivra des études de russe à l'École des Langues Orientales, Institution où il fera la connaissance de Marzena qui préparait une maîtrise de russe.
Après son mariage avec Marzena il entreprend une nouvelle carrière dans l'administration centrale, affecté d'abord à la direction des anciens combattants au ministère.
Il est ensuite muté à la préfecture de police de Paris en qualité de chef de bureau du service des étrangers. Toutes ces activités lui ont valu d'être distinguées en qualité d'officier dans l'Ordre National du Mérite. Il prendra alors sa retraite qui lui permettra de rejoindre son épouse et ses enfants à Caen. François était particulièrement cultivé, il appréciait la littérature, aimait réciter par cœur ses poèmes préférés, il aimait aussi les jeux de société (Bridge et échec) qu’il a enseigné aux élèves de St Joseph, où il assurait aussi la vendange des vignes cultivées par son ami Michel BRETHENOUX.
Catholique pratiquant, François était un fidèle paroissien de l'église Saint-Étienne, où il occupait toujours la même place, très proche de son cercueil à Saint-Étienne le 21 octobre. Il ne manquait pas de rendre des services, en particulier dans la gestion financière de la paroisse. Les derniers jours de son existence terrestre ont été assombri par une douloureuse maladie qu’il a combattu avec un grand courage, il ne se plaignait jamais et faisait preuve d'une grande dignité malgré la peine qu'il ressentait de quitter trop vite ces fils, Pierre-Stanislas et Armand-François, encore étudiants, dont il était si fier, et de laisser sa femme seule pour assurer la fin de leur éducation.
François a rejoint le bon Dieu dans la vie éternelle.
Gilbert HONNART
Vice-Président
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