La première fois que j’ai entendu prononcer ce nom à la maison, cela ne m’a
pas évoqué grand-chose. À part le souvenir, déjà lointain, d’une éruption volcanique ravageuse pour le pays lui-même, et pour de nombreux autres, touchés par les conséquences des énormes nuages d’altitude.
Aujourd’hui, avec le réveil d’un nouveau géant, tout le monde, ou à peu près, pourrait situer Reykjavik et Grindavik sur une carte, tellement on en entend parler aux informations.
Mais c’est sur place que l’on sent battre le cœur de ce pays et de ses habitants, qui balance perpétuellement entre le chaud (très chaud !) et le froid (très froid !), sans jamais se départir d’une sérénité et d’une amabilité constantes.
L’eau sous toutes ses formes : liquide, glace, vapeur, et tout cela à peu de distance les unes des autres,
La verdure, au pied de montagnes qui plongent directement dans la mer, où pâturent des troupeaux de chevaux locaux pleins de couleurs diverses, et de moutons en liberté,
Des animaux dont nous n’avons pas l’habitude : renards et sternes arctiques, phoques, frégates, macareux, baleines, etc…
Fjords somptueux par leurs proportions et leur variété,
Et les multiples petites églises, enchâssées dans leur cimetière aux sépultures surprenantes et variées,
Et les volcans ! Les champs de lave à perte de vue, la terre qui s’ouvre pour faire couler sa sève rouge et brûlante… 15 jours avant notre arrivée, ils nous ont fait le plaisir d’ouvrir un nouveau site.
Là c’est poétique, mais pour les populations locales, actuellement, c’est plutôt l’angoisse.
Comment résumer un tel pays ?
Aussi, pour vous le faire partager, le mieux est de vous joindre quelques photos qui, je l’espère, vous donneront envie d’en savoir plus, voire de faire le voyage découverte…
Marcel Delarocque
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